Lexique
- Acétylcholine :
- Molécule qui se situe dans le cerveau et qui permet les
transferts d'information entre les neurones. Dans la maladie d’Alzheimer, le niveau d’acétylcholine dans le
cerveau est abaissé.
- ADAS-cog :
- L’ADAS-Cog (Alzheimer's Disease Assessment Scale)
est une échelle conçue aux USA en 1984. Elle permet d’évaluer la sévérité et l’évolution des
troubles cognitifs. Elle comprend 11 épreuves qui permettent d’évaluer différentes fonctions
cognitives telles que la mémoire, le langage, les praxies. Cette échelle est indiquée à chaque
fois qu’il est nécessaire d’évaluer la progression ou la détérioration des capacités cognitives.
- Anticholinestérasique (médicament ou traitement) :
- Egalement appelé inhibiteur de l’acétylcholinestérase. Il s’agit d’une classe de médicaments, qui empêchent la
dégradation de l’acétylcholine. Ces médicaments
aident à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer.
- Catabolisme :
- Le catabolisme est l'ensemble des réactions de dégradations moléculaire de l'organisme considéré. Les
réactions de catabolisme sont des oxydations (ou des déshydrogénations) et sont exoénergétiques (cèdant de
l'énergie, produisant de l'énergie).
- Cognitif :
- Relatif ux grandes fonctions de l'esprit (la perception, le langage, la mémoire, le raisonnement, la
décision, le mouvement...). On parle ainsi des fonctions cognitives supérieures pour désigner les facultés que
l'on retrouve chez l'homme mais pas chez l'animal comme le raisonnement logique, le jugement moral ou
esthétique...
- Cortex :
- Le cortex célébral est la couche externe des deux hémisphères du cerveau. Elle est constituée de corps
cellulaires de neurones et d'autres cellules.
- Chromosome :
- Un chromosome (du grec chrosoma, couleur et soma, corps, élément) est un élément
microscopique constitué d'une molécule d'ADN.
- Dégénérative (maladie) :
- Maladies (souvent génétiques) dans laquelle un ou plusieurs organes sont progressivement dégradés. Les causes
peuvent être l'accumulation de produits biologiques ou de toxines aussi bien que l'absence prolongée d'une
substance biologique qui entraîne alors la dégénérescence progressive des organes concernés.
Cette caractéristique en fait souvent des maladies particulièrement difficiles pour le patient et son entourage
parce que les symptômes évoluent lentement mais sûrement vers un handicap important.
- Démence :
- La démence (du latin demens) est une réduction acquise des capacités cognitives suffisamment
importante pour retentir sur la vie du sujet et entrainer une perte d'autonomie.
- EEG :
- L’électro-encéphalographie (EEG) est un examen fonctionnel, inventé dans les
années 1920, qui explore l’activité des cellules nerveuses grâce a l’activité électrique spontanée de celles-ci.
L’EEG recueille les potentiels électriques captés par des électrodes placées sur la peau sur un appareil qui
amplifie les signaux puis les retranscrit afin de pouvoir les analyser. Les électrodes étant placées en surface,
les signaux doivent parfois traverser une grande épaisseur d’os et de tissus divers, c’est pourquoi, dans certain
cas, on peut être amené a enregistrer l’EEG directement en contact avec le cerveau.
Le signal capté par l’EEG est très faible (de l’ordre du microvolt) et les variations du tracé normal sont très
nombreuses, c’est pourquoi l’interprétation des tracés est difficile et fait l’objet d’une véritable
spécialisation médicale.
- GDS :
- L'échelle de dépression gériatrique (GDS, Geriatric Depression Scale) est un
questionnaire qui se rapporte à la symptomatologie dépressive chez les personnes âgées.
Le questionnaire comporte 30 items et doit être rempli par le sujet lui-même. Éventuellement, les questions
peuvent être lues. Il faut environ 5 à 10 minutes pour répondre aux 30 questions qui concernent ce qu'éprouve la
personne au moment où elle est interrogée ou au cours de la semaine écoulée. Si l'on veut procéder à plusieurs
évaluations successives, elles doivent être espacées d'une semaine.
Chaque question appelle une réponse oui ou non. Lorsque la réponse est en faveur de l'existence d'une dépression,
l'item est coté 1.
Les auteurs suggèrent qu'un score global de 0 à 10 ne traduit pas d'état pathologique, alors que de 11 à 30 il
s'agit probablement d'une dépression.
Exemple de questionnaire GDS
- Gène :
- Un gène désigne une unité d'information génétique transmise par un individu à sa descendance, par
reproduction sexuée ou asexuée. Le gène le plus simple consiste en un segment d'ADN
codant un seul segment d'ARN, à l'origine d'une seule protéine.
- Gnosie :
- Reconnaissance d'un objet par l'intermédiaire de l'un des sens.
- Hippocampe :
- L'hippocampe est une partie du cerveau (cinquième circonvulution temporale) qui joue un rôle primordial dans
le processus de mémorisation.
- IADL :
- L'échelle I.A.D.L (Instrumental Activities of Daily Living)de
Lawton comporte 4 items qui permettent de dépister les sujets qui présentent une démence non encore
diagnostiquée, ou qui la développeront dans l'année.
Ces 4 items explorent l'autonomie ou le degré de dépendance du sujet par rapport a 4 activités
pratiques de la vie quotidienne (la capacité a se servir d'un téléphone, à utiliser un moyen de
trasport, à prendre ses médicaments et à gérer son argent).
Ces 4 activités doivent faire l'objet d'une cotation de 1 a 2, 3, 4 ou 5 points selon les items.
Le médecin attribue pour chaque item un score en fonction de la grille de cotation.
La cotation est basée sur les réponses du patient et/ou en tenant compte de l'avis d'une personne
vivant avec lui au quotidien.
Dans un deuxième temps, pour fonder une décision pratique, le médecin simplifie la cotation de
chacun des items en codage binaire 0 ou 1.
0 pour tout item pour lequel le sujet est autonome (la cotation ne dépasse pas 1).
1 pour tout item pour lequel le sujet est dépendant (la cotation est supérieure ou égale a 2)
- IRM :
- L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) permet d’étudier avec précision
des organes tels que le cerveau, la colonne vertébrale, les articulations ou les tissus mous. Elle est d’une
grande utilité lorsqu’une analyse très fine est nécessaire et permet de visualiser des liaisons invisibles sur
des radiographies standard, des échographies ou des scanners.
Au niveau du cerveau, l’IRM vise à trouver des lésions infectieuses ou inflammatoires, des anomalies des
vaisseaux ainsi que des tumeurs, ceci grâce à un champ magnétique inoffensif et des ondes radio.
Le principe de l’IRM est de réaliser des images du corps humain grâce aux nombreux atomes d’hydrogène qu’il
contient. Le champ magnétique de l’appareil oriente tous les atomes d’hydrogène dans la même direction, les
ondes radio excitent ensuite les atomes durant une très courte période (la mise en résonance). A l’arrêt de la
stimulation, les atomes restituent l’énergie accumulée en produisant un signal capté et enregistré par un système
informatique.
L’examen est relativement long (de 30 minutes a une heure), n’est pas douloureux et ne présente pas de danger
pour l’organisme. De plus, un grand nombre d’hôpitaux en France est équipé des appareils nécessaires a l’IRM.
- Lésion :
- Terme générique pour désigner tout tissu biologique se trouvant dans un état anormal. La cause d'une lésion
peut être multiple, il peut s'agir du résultat d'un traumatisme mécanique (choc, coupure), thermique (brûlure),
électrique (électrocution), chimique... Ou alors, la lésion peut être le résultat d'une état pathologique lié à
un agent pathogène (infection, parasite) ou à un désordre physiologique (tumeur cancéreuse), métabolique
(nécrose par hypoxie), immunitaire (maladie autoimmune).
Suivant la gravité et l'origine, un traitement médical est nécessaire ou non.
- MMS :
- Le test MMS (pour Mini Mental State, aussi appelé test de Folstein) est un questionnaire qui permet au médecin
d'évaluer les fonctions metales et perceptives du patient.
Exemple de MMS (Première partie)
Exemple de MMS (Seconde partie)
- Mnésique :
- Qui se rapporte à la mémoire.
- Neuroimagerie :
- La neuro-imagerie recouvre différentes techniques
permettant de "voir" le cerveau . Les plus utilisées sont le scanner, et l’IRM.
Les images y sont obtenues plan par plan (tomographie). L’image globale est reconstruite par ordinateur après
l'examen.
- Neuropsychique :
- Qui concerne l'esprit, la pensée.
- NPI :
- Le but de l’Inventaire Neuropsychiatrique (NPI) est de recueillir des
informations sur la présencede troubles psychologiques chez des patients souffrant de pathologies cérébrales.
Le NPI a étémis au point pour être utilisé chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer ou un autre
type de démence, mais il peut se révéler utile dans l’évaluation des modifications du comportement survenant
dans d’autres pathologies. Douze domaines comportementaux sont pris en compte dans le NPI (les idées délirantes,
l'apathie, les hallucinations, la désinhibition, l'agitation, l'irritabilité, la dépression, le comportement
moteur aberrant, l'anxiété, le comportement durant la nuit, l'euphorie et la modification de l'apétit et des
comportements alimentaires du patient).
Le NPI se base sur les réponses obtenues d’une personne informée, de préférence vivant avec le
patient. Si un observateur informé n’est pas disponible, cet outil ne peut pas être utilisé ou doit
être modifié. L’entrevue est de préférence conduite avec la personne en l’absence du patient, afin
de faciliter une discussion ouverte sur des comportements qui pourraient être difficiles à décrire en
présence du patient.
- PET-Scan :
- La tomographie d’émission par positron (PET) est une technique d’imagerie
fonctionnelle qui permet la détection de radioéléments émetteurs de positrons (particules chargées positivement).
Le PET-Scan repose sur l'injection intraveineuse (en infimes quantités) d'un traceur dont la distribution dans
l'organisme sera détectée grâce à un scanner à hautes performances. Des caméras tournent autour du patient
allongé sur un plan coulissant centré dans un anneau cylindrique constituant le scanner. Elles enregistrent les
rayonnements radioactifs restituant des images qui subissent ensuite un traitement informatique. On obtient des
images en couleurs et en trois dimensions, dont la coloration est en relation directe avec l'intensité de la
réponse.
Le PET-Scan permet de visualiser le fonctionnement d’un organe avec des images d’une grande précision que l’on
peut « animer » afin d’étudier le métabolisme de l’organe analysé. Cet examen est utilisé pour détecter des
lésions insoupçonnés ainsi que pour localiser précisément des tumeurs. La technique nécessite cependant des
appareils complexes et coûteux qui sont encore rares en France.
- Questionnaire de plainte mnésique (PM5) :
- Aussi appelé Questionnaire
de Mac Nair, il s'agit d'un autoquestionnaire. Il peut donc tout à fait être rempli par le patient en dehors de
la présence du médecin. Il peut par exemple être donné au patient afin qu'il le remplisse dans la salle d'attente
de la consultation. Si le patient est accompagné d'un membre de la famille, il peut être intéressant de lui
demander de remplir également ce questionnaire concernant les troubles du patient. Une différence entre le score
de plainte mnésique rempli par le patient et le score de plainte mnésique rempli par le membre de la famille peut
indiquer une prise de conscience imparfaite des troubles mnésiques par le patient.
Le questionnaire de plainte mnésique donne une indiquation sur les facultés de mémoire du patient en
l'interrogeant sur sa capacité a se souvenir de choses du quotidien.
- Praxie :
- Désigne les fonctions de coordination et d'adaptation des mouvements volontaires de base dans le but
d'accomplir une tâche donnée.
- Principe actif :
- Le principe actif est la molécule qui dans un médicament possède un effet thérapeutique. Cette substance est,
la plupart du temps, en très faible proportion dans le médicament par rapport aux autres substances du médicament.
- Protéine :
- Une protéine est une molécule composée par une séquence d'au moins 50 acides aminés.
- Test Psychométrique :
- Épreuve précise, standardisée, étalonnée
et de ce fait validée (admise par la communauté scientifique), qui consiste à estimer ou à
quantifier un déficit, un comportement, etc.
Ces tests sont effectués sur des patients coopératifs par des médecins spécialisés, généralement des
psychologues. Ils portent sur l'évaluation des fonctions cognitives (apprentissage, mémoire, langage,
calcul, etc).
Ils se différencient des échelles d'évaluation psychocomportementale qui s'intéressent à la vie quotidienne, et
qui peuvent être posés par un personnel non spécialisé.